Cameroun : quelle norme pour l’eau potable ?
La norme camerounaise s’applique à toutes les eaux collectées et distribuées comme eau de consommation courante.
Ce mercredi 22 mars 2023, se célèbre la journée mondiale de l’eau sur le thème “accélérer le changement”. A la veille de cette célébration, nous nous intéressons au Cameroun, un pays où la qualité suscite parfois des interrogations. Et pour cause, l’eau est parfois colorée et celle vendue en bordure de route ne respecte pas la norme camerounaise.
Baptisée la norme NC 207 :2003-02, elle s’applique à toutes les eaux collectées et distribuées comme eau de consommation courante ou eau utilisée dans l’industrie alimentaire, à l’exception des eaux minérales.
Selon l’Agence des Normes et de la qualité du Cameroun (ANOR) définit les eaux destinées à la consommation humaine comme celles ” livrées à la consommation, conditionnées ou non à l’exclusion des eaux minérales ; les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires à des fins de fabrication, de traitement, de conservation ou de mise sur le marché de produits ou de substances destinées à être consommés par l’homme et qui peuvent affecter la salubrité de la denrée alimentaire finale ; la glace alimentaire d’origine hydrique”.
Et, “les contrôles sont de l’ordre microbiologiques et physicochimiques, nombreux paramètres ici sont impliqués et après contrôle, un seul desdits paramètres étant des seuils acceptable, l’eau ici est dite impropre à la consommation humaine, donc non conforme aux prescriptions de la norme Camerounaise NC 207 : 2003-02”.
Les contrôles dans les eaux de consommation doivent être effectué ,afin de protéger les consommateurs ; la présence de certaines substances pourraient induire les constipation chez les consommateurs de ces eaux, allusion est ici faite aux Calcium fortement élevé, au manganèse, aux ions fluorures ; la présence du fer dans une eau par contre ne faciliterait pas sa consommation, car celle-ci rougirait immédiatement à l’exposition au soleil ou alors plusieurs heures après, l’eau pourrait avoir une odeur, la prononciation de cette odeur sera fonction de la concentration de fer dans celle-ci.
Les paramètres microbiologiques ne sont pas des moindres, tant dans les eaux de surfaces (sources, rivières, et fleuves) que dans les eaux souterraines (eaux de puits et forage), il faudrait donc effectuer des contrôles pour pouvoir porter le bon traitement afin d’éviter la recrudescence des maladies tel que le choléra causé par le vibrion cholérique, la typhoïde causée par les salmonelles, les dysenteries …
Frantz TAFOUNGANG, Martial ODEN BELLA et C.H