L’hôtel la Falaise de Yaoundé abrite depuis ce 24octobre un congrès sur la gouvernance, la durabilité et la performance des entreprises forestières communautaires.
Apporter une réponse durable aux problèmes inhérents à la gestion et à la gouvernance des forets communautaires, voilà ce qui réunira pendant trois jours les experts de l’ICRAF, leurs partenaires et les cadres du ministère de la forêt et de faune.
Objectif : échanger et partager autour d’une approche visant à fournir un appui substantiel aux communautés forestières tout en développant des mécanismes d’action s’appuyant sur le travail de recherche exemplaire.
A l’observation des nombreuses mesures prises afin de stimuler le développement locale par le biais de l’aménagement et de la gestion durable des forêts communautaires,il est devenu de plus en plus évident que les options prises ne parviennent pas à soutenir la croissance escompté et de fait le développement envisagé.
Selon un rapport de la FAO« Il s’avère qu’elles ne sont pas assez énergétiques ou bien conçues pour devenir autonomes et qu’elles échouent simplement après un certain temps. Au pire, les réalisations à court terme aboutissent à la dégradation ou à la destruction du patrimoine naturel nécessaire pour assurer la croissance future. »
Le présent congrès offre l’opportunité aux experts du ministère des forets et la faune et les parties prenantes au projet d’échanger sur les orientations des procédures et les processus de conformité. Plus simplement, ils abordent les questions qui entravent les performances, la gouvernance et la durabilité des entreprises de forets communautaires.
Pour cette phase, 30 forets communautaires sont visés pour une couverture de 100 milles Hectares. Il aussi question de développer un modèle de gestion transparente permettant d’inculquer des bonnes pratiques entrepreneuriales aux bénéficiaires.
Dans son allocution introductive, Peter Minang (ICRAF) coordonnateur du projet est revenu sur la dimension genre sensible du projet « nous entendons Impliquer d’avantage de femmes, dans la mise en œuvre du projet, nous nous sommes fixéscomme objectif d’inclure 40% de femmes dans chaque initiative du projet »
Le ministre des forets et de la faune Jules Doret NDONGO présidant la cérémonie d’ouverture n’a pas manqué de relever que « le projet DRYAD duquel émane ce congrès, est tout à fait en droite ligne avec la politique gouvernementale de décentralisation. »
Le projet s’appuie sur trois axes majeurs : le financement d’activités par l’injection des fonds dans les forêts communautaires, l’accompagnement technique et stratégique pour une bonne mise en œuvre des initiatives locales et la recherche. L’objectif étant de tirer des expériences qui pourront êtrepartagées avec d’autres.
Le projet est réalisé en collaboration avec TMP Systems, un cabinet conseil spécialisé sur le développement de solution entrepreneuriale. Il bénéficie du soutien financier du département britannique pour le développement international (DFID)
Blondel Silenou