Il permet d’enregistrer dans sa base de données une quantité indénombrable de produits chimiques selon son inventeur.
La gestion des produits chimiques entrant dans la production des cosmétiques et produits d’entretien ,est une préoccupation majeure pour les institutions soucieuses de la protection de l’environnement. C’est pourquoi Franky Tchame Mafeum, un ingénieur en chimie industrielle et génie de l’environnement, a conçu “GesProChem” sous l’encadrement de Martial Oden Bella, expert en chimie industrielle. C’est un progiciel de gestion intégrée des produits chimiques.« Il permet d’enregistrer dans sa base de données une quantité indénombrable de produits chimiques », nous explique son concepteur.
Multiple fonctionnalités
GesProChem a d’autres fonctions.Il facilite le suivi des Stocks de produits et la date de péremption de ceux-ci ; il envoie une notification à l’utilisateur à une valeur critique de stock atteint, et des notifications à l’approche de la date de péremption ou d’utilisation des produits. Aussi, il permet d’enregistrer pour chaque produit, toutes les informations liées à la sécurité de l’utilisateur et consommateur. « Il permet d’enregistrer les fiches de données de sécurité des produits pour avoir un accès rapide. Mais également facilite la vente et le suivie des produits. Il peut être utilisé pour la vente en ligne des produits chimiques ». Détaille Franky Tchame Mafeum.
La gestion des produits chimiques, une préoccupation majeure
La gestion des produits chimiques est devenue une préoccupation majeure pour les institutions intéressées par la protection de l’environnement. C’est ainsi que la société GIC Bellomar, dans le souci d’améliorer la gestion des intrants chimiques de cosmétique dans les établissements de commercialisation, a réalisé une évaluation des risques liés à la commercialisation des intrants chimiques utilisés en cosmétique artisanal. Prenons un exemple: 66 intrants chimiques ont été inventoriés dans six établissements de commercialisation des intrants chimique dans la ville de Douala. Ensuite l’évaluation des risques chimiques a été faite selon les recommandations R 409 de l’INRS. « Celle-ci a montré que respectivement 30% et 38%, des intrants chimiques doivent être traités en première priorité pour réduire les risques par inhalation et par contact cutané ». Affirme Martial Oden Bella, administrateur-gérant de Gic Bellomar.
Christian Happi