La structure, créée 2018, fabrique un savon est composé de curcuma, moringa, beurre de karité, etc.
Au Niger, comme partout en Afrique, le chômage des jeunes est galopant. Les initiatives et programmes gouvernementaux ne correspondent pas toujours à leurs aspirations. Excèdes d’attendre, certaines jeunes, diplômés ou pas, se lancent dans l’auto-emploi avec plus ou moins de réussite. C’est le cas d’Hamadou Layhana une étudiante nigérienne de 20 ans. Elle a créé sa propre entreprise de savonnerie baptisée « Ladys-san ». La structure, créée 2018, est spécialisée dans la fabrication du savon « N’gla ». Le produit est composé de savons de curcuma et huile de neem, du savon de moringa, du savon de beurre de karité,de savons de ménages et détergent liquide.
Un produit apprécié des consommateurs
Avec sa marque N’gla, Hamadou Layhana alimente déjà les petits commerces et quelques magasins. Le produit bouscule les habitudes des consommateurs car composé de curcuma et huile de neem, du savon de moringa. Mais également, du savon de beurre de karité, de savons de ménages et détergent liquide.
L’étudiante en droit a appris la recette de fabrication du savon à Bellomar Learning. Elle y apprend à faire des savons de toilette, de ménage, détergent liquide et en poudre, shampoing, etc. « J’ai connu le groupe Bellomar et Martial Oden Bella en faisant mes recherches à travers Google sur les formations en ligne en savonnerie. J’ai adhéré le programme de formation en 2018 », raconte l’entrepreneure. « Depuis toujours je voulais apprendre la savonnerie dont je ferai ma profession et rencontrer le Groupe Bellomar comme structure et M. Martial Oden BELLA a été une opportunité que je devais saisir », ajoute-elle.
Perspectives
Confrontée à diverses difficultés, notamment financières, Hamadou Layhana n’entend pas pour autant baisser les bras. En janvier 2020, promet-elle, je vais lancer les activités de l’entreprise à grande échelle et ainsi faire booster les chiffres d’affaires de l’entreprise. « Les solutions mises en place c’est la recherche d’un fond au niveau des institutions spécialisées. Et former nombre de jeunes sans travail du Niger qui seront appelés à être embaucher en tant que salariés dans l’entreprise ». Projette la chef d’entreprise.
Christian Happi