Dany Tchouanwou Fonkeu consacre désormais son quotidien à l’agriculture commerciale après avoir passé tout son enfance en France pour des raisons académiques.
Après avoir passé une grande partie de son enfance en France où il a étudié dans le domaine de la physicochimie, Dany Tchouanwou Fonkeu âgé de 28 ans, fait le choix d’abandonner sa vie parisienne pour tenter sa chance au Cameroun. Si le choix est osé à cause des préjugés et de la corruption qui sévissent dans son pays natal, il n’en est pas moins réussi. « Le retour au pays n’est pas chose facile. La corruption est là et elle est factuelle, mais il faut faire preuve de beaucoup de tact et de diplomatie pour avancer dans les objectifs que l’on s’est fixé en s’entourant uniquement des personnes qui ont la même vision de développement même s’ils sont ou seront très peu»,explique-t-il.
Sur un terrain familial d’une superficie de trois hectares (ha), sis dans le village de Ngol à la frontière de la ville de Manjo et Mantem II (région du Moungo dans le littoral), le jeune entrepreneur se consacre désormais à l’agriculture commerciale: Deux ha servent à la production vivrière dont la banane plantain associée au macabo et la papaye, et 1 ha à la culture secondaire du manioc. « Après les récoltes, je compte transformer artisanalement la banane plantain et le manioc pour en faire les chips, le gari ou la farine prête à la consommation », prévoit Dany Tchouanwou Fonkeu.
Même si travaille seul pour le moment, allant de la production jusqu’au marketing, le néo-agriculteur espère plus tard trouver les bons profils correspondant aux postes de l’entreprise pour l’alléger les charges de travail.
Le projet agricole que mène Dany Tchouanwou Fonkeu au Cameroun porte sur deux piliers. Le 1er pilier, exclusivement agropastoral, consiste à mener les activités agricoles associées avec l’élevage et la pisciculture dans le but de valoriser les produits et sous-produits agricoles pour la bio transformation artisanale. Sont inclus également les services comme la restauration et l’écotourisme.
Le second pilier concerne le secteur des énergies renouvelables. Selon les explications du porteur de projet, il s’agit de valoriser les déchets issus des activités agricoles en énergie non dégradable par l’utilisation du compostage (fertilisation pour la production) et la méthanisation via un digesteur (synthèse du biogaz confine en milieu anaérobique qui permettra d’alimenter les foyers de la restauration pour le chauffage).
CH
Bravo mon chère Dany le pari est osé mais l’Afrique a besoin de tout des fils pour relever la tête
Bravo Dany, tu es un vaillant leader Africain…le passage à Songhai ne fut donc pas vain ! Continue d’avancer cher confrère.
Bravo Danny,
Tous mes encouragements.
très rassurant le combat est certe long avec de grand enjeux. mais pas impossible . initiative salutaire qui ne souffre d’aucune contestation. l’Afrique doit se réveillever
Ohhh super mon frère. C’est très encourageant. Courage courage courage…..