L’ouvrage « Production et transformation du cacao » livre les techniques d’une culture réussie. Extrait.
Encore appelé « nourriture des dieux », le cacaoyer est une plante tropicale cultivée pour ses fèves très appréciées pour son arôme et ses nutriments. Du choix du terrain à la fertilisation, en passant par la mise en place de la plantation, la culture du cacaoyer nécessite beaucoup de connaissances. Des techniques contenus dans l’ouvrage « Production et transformation du cacao » rédigé par Kokou Edoh Adabe & E. Lionelle Ngo-Samnick à La collection Pro-Agro, une coédition d’Ingénieurs Sans Frontières Cameroun (ISF Cameroun) et du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA).
Ainsi, pour une bonne productivité, le terrain doit être situé près d’un point d’eau afin de faciliter les arrosages et les traitements phytosanitaires. La température moyenne de la zone doit être comprise entre 24 et 28 °C et la pluviométrie doit être comprise entre 1 200 et 2 000 mm bien répartis tout au long de l’année avec une saison sèche ne dépassant pas trois mois.
Le cacaoculteur doit utiliser les graines des arbres les plus productifs ou des cabosses de variétés améliorées fournies par les centres de recherche. « Prélever les cabosses saines (ne présentant ni pourriture, ni tache, ni trace de piqûre…) sur les arbres très producteurs, légèrement avant leur point de maturité optimum (coloration au trois quarts) », écrivent les auteurs de l’ouvrage.
Dès la récolte ou la réception des cabosses sélectionnées, éliminer les trois fèves stériles à la base de la cabosse. Débarrasser les fèves extraites de leur mucilage (pulpe blanchâtre) par lavage à grande eau, puis par frottement dans du sable fin ou de la sciure de bois. Les rincer à nouveau dans de l’eau en éliminant les fèves plates, trop petites, germées ou qui surnagent.
Pour télécharger le livre cliquer :https://cgspace.cgiar.org/handle/10568/76733
Christian Happi et Gervais Martial Oden Bella
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