Le changement climatique dû aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre pose des problèmes mondiaux. Les conséquences du changement climatique se font déjà ressentir et les impacts les plus graves et les plus néfastes pèseront sur les pays en développement,principalement sur leur production agricole, leur développement rural et par conséquent menacera leur sécurité alimentaire.
L’activité agricole au Cameroun est répartie entre plusieurs ministères. Les organigrammes de ces différents ministères définissent le cadre dans lequel doit s’effectuer l’activité concernée. Celui en charge de l’agriculture est le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Les filières élevage, pêches et industrie animale ont été détachées du Ministère de l’Agriculture pour devenir le Ministère de l’Élevage des Pêches et des Industries Animales. En 1992, la Direction des forêts du Ministère de l’Agriculture est érigée en Ministère de l’Environnement et des Forêts.Ce ministère sera éclaté plus tard en deux: MINFOF et MINEP.
Le changement climatique a principalement pour effet sur la production agricole entrainant sa précarité:
- Ø L’appauvrissement des ressources en eau;
- Ø le changement de la diversité biologique et la dégradation de l’écosystème (principalement des sols);
- Ø la variabilité des pluies.
D’une façon générale: dégradation de l’environnement et appauvrissement des ressources naturelles de la biodiversité menacent la sécurité alimentaire (expansion de la pauvreté et de la famine) et sont donc cause de migrations massive. De ce qu’il en résulte, il s’agit donc de trouver des solutions d’adaptabilité et d’atténuation aux changements climatiques pour ces populations rurales (particulièrement les femmes et les populations autochtones donc l’agriculture est la principale source de revenus).
Dans ce contexte, comment de part cette vulnérabilité climatique s’adapter pour faire face aux changements climatique tout en développant le secteur agricole et protéger l’environnement ?Les solutions d’adaptabilité passe principalement par :
- Ø La sensibilisation sur les changements climatiques et la gestion des ressources naturelles en mettant en place un programme sur l’exploitation de celles-ci afin de mettre un terme a la dégradation de l’environnement et de la sécheresse dues à la déforestation ,aux défrichements anarchiques, aux incendies incontrôlés, aux déboisements sauvages. aux cultures inadaptées;
- Ø La mise en place d’un système de rotation des cultures qui intègre une gestion des sols pour satisfaire aux exigences de durabilité et de l’eau;
- Ø La mise en place d’un système de surveillance environnementale des risques tels que la sécheresse dans la Région du Nord, les invasions des criquets dans l’Adamaoua et les inondations pour prévoir des mesures et en atténuer l’impact,
- Ø L’intensification du reboisement (déjà en cours dans la partie septentrionale du Cameroun) pour favoriser la restauration des sols et constituer des puits de carbone;
- Ø La lutte contre l’érosion;
- Ø La promotion du partage équitable des terres de tel sorte qu’une politique de conservation des terres ne soit pas perçue comme une dépossession;
- Ø La pratique du drainage.
Cela passe aussi par la mise en œuvre des programmes d’avant-garde pour s’adapter aux changements climatiques. Toutes ces mesures visent à promouvoir un développement rural durable.
Une synthèse des contribution réalisée par : Martial Gervais ODEN BELLA et EWOULE LOBE Estelle