RDC : Lualaba Laboratory business Sarl démocratise l’accès aux produits de nettoyage
Cette PME fabrique et vend à des coûts accessibles de l’eau de javel, savon liquides de mains, liquide vaisselle….
En République démocratique du Congo (RDC), 90% de produits de nettoyage proviennent de l’extérieur selon des données récentes. Cette domination des marques étrangères rend chers certains produits de nettoyage et permet pas à toutes les couches sociales de s’en procurer.
Dans le but de démocratiser l’accès aux produits de nettoyage, Sam Masala Ludovick chimiste congolais, 33 ans, et Kashal Kabongo Jacques, âgé de 30 ans, ont mis sur pied Lualaba Laboratory business Sarl (L.L.B). C’est un laboratoire spécialisé dans la production de produits de nettoyage dénomme « USAFI BIO »-USAFI signifie propre en swahili.
Dans son unité de production, située dans la province du Lualaba, précisément dans la ville de Kolwezi au quartier industriel, une équipe de 4 techniciens produit chaque jour 200 litres de détergent liquide multi usages et 100 litres du lave vitre.
Par semaine, ce sont 500 litres d’eau de javel, 100litres de savon liquides de mains, 100litres de liquide vaisselle qui sortent de l’usine.
L’apport de Bellomar Learning
Pour arriver à ce niveau, Sam Masala Ludovick et Kashal Kabongo Jacques ont intégré le campus Bellomar Learning. Là-bas sous la direction de Martial Gervais ODEN BELA, expert en chimie industrielle, ils ont appris la production de produits non seulement de qualité mais également comment assurer le contrôle qualité. Tout en en maintenant propre l’environnement.
Comme un peu partout en Afrique, Lualaba Laboratory business Sarl fait face à certaines difficultés liées à l’entrepreneuriat: « Nous rencontrons les difficultés de la consommation de nos produit étant donné que nous produisons localement et que les marches extérieurs ont déjà pris de l’ampleur. Mais grâce à certaines politiques de marketing mise en action nous écoulons petit à petit jusqu’ à gagner la confiance dans les chefs de nos consommateurs », déclare Sam Masala Ludovick.
C.H