Cette initiative d’Ababacar Thiam, un Sénégalais CEO of SEN Or’Dur, vise à réduire la prolifération des déchets plastiques dans les rues du Sénégal.
Les candidats inscrits à la seconde édition du MOOC collecte et commercialisation des déchets plastiques ne sont pas restés les bras croisés après leur formation. Certains ont décidé de mettre à profit l’expertise acquise à Bellomar Learning en se lançant dans divers projets. C’est le cas par exemple de Ababacar Thiam, CEO of SEN Or’Dur, une startup sénégalaise évoluant dans la gestion des déchets. Dans les tous prochains jours, il va mettre en place, une unité de fabrication des pavés en plastiques. Des tests de production sont actuellement en cours. Durant sa formation, « j’ai compris davantage que c’est une problématique qui dépasse nos frontières et qu’il y’a beaucoup de choses à faire. », témoigne-t-il.
La fabrique sera basée à Dakar, la capitale sénégalaise et doit employer au minimum cinq personne, tous des employés SEN Or’Dur. La matière première provient de la collecte des déchets plastiques. « Pollution, conséquences sur l’environnement, santé publique, etc. l’impact des déchets plastiques n’est plus à démontrer. Cette pollution implique également des coûts énormes pour les contribuables et le gouvernement qui doivent nettoyer ces déchets hors des rues et des plages pour protéger la santé publique. La valorisation des déchets plastiques commence par une bonne collecte, se poursuit par un recyclage », explique le jeune entrepreneur et acteur de développement.
Ababacar Thiam a fait des études en entrepreneuriat avec Tony Elumelu Entrepreneurship Program (TEEP) et en Business et Entrepreneurship avec YALI. Il vient également d’être retenu à un programme de financement de DiafrikInvest qui ambitionne d’accélérer et d’accompagner la mobilisation des hauts talents, des entrepreneurs et des investisseurs de la diaspora pour dynamiser les relations d’affaires entre l’Europe, le Maroc, la Tunisie et le Sénégal et contribuer ainsi au développement économique. Le projet est cofinancé à 90% par l’union européenne pour un budget total de 2,2 millions €.
C.H.
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