En 10 ans d’existence, la PME a surmonté des difficultés pour se faire une place dans un secteur très concurrentiel.
Bureau sectoriel de l’UNESCO au Cameroun, UNICEF, Fond Mondial pour la santé, des associations et ONG de développement, des entreprises nationales et internationales, des plateformes de prestataires professionnelles comme Graphiste Online, Bmeet… En matière de prestation, les références des établissements PROCIRE Cameroun, une structure située à Yaoundé et spécialisée dans les arts graphiques et la communication visuelle, sont nombreuses. « Notre défi actuel c’est de démontrer que nous pouvons faire mieux pour des prestations que nos entreprises sollicitent ailleurs à des coûts faramineux », affirme Eric Colince Mengaptche, PDG de l’entreprise.
En 10 ans d’existence, la PME a su surmonter plusieurs crises, réussissant même à atteindre la barre des 10 millions de FCFA de chiffre d’affaires. Une performance à saluer mais qui ne devrait pas cacher les débuts laborieux de la PME. En effet, l’aventure de PROCIRE commence de façon anodine en 2005. Cette année, apprend-on, de jeunes artistes plasticiens de la faculté des arts plastiques et de l’histoire de l’art d’une université camerounaise et un autre groupe de jeunes décident de s’associer. De cette association va germer l’idée de créer une véritable entreprise de production.
De nombreuses difficultés financières et matérielles minent le quotidien de PROCIRE. Pour les surmonter, le top management a fait le choix de faire porter le projet par une association qui venait développer en son sein les activités génératrices de revenus (AGR). Pour ce qui est des ressources humaines, la structure n’arrive toujours pas à garder sur la durée ses employés, notamment ceux qui se montrent très exigeants sur le plan salarial alors qu’ils n’ont parfois pas l’expertise requise. « Les jeunes doivent oublier la question de l’argent pendant qu’ils travaillent pour se faire une place dans le métier ; ils doivent comprendre que le plus important c’est de montrer ce qu’ils savent faire, être à l’affût des opportunités », conseille Colince Mengaptche.
CH
C’est une initiative louable!!!
merci