La marque « Bio MES » disponible depuis peu sur le marché béninois. Elle est enrichie de différentes formules telles que les savons naturels, gels de douche, les shampoings et l’eau javel.
A côté des savons étrangers qui prolifèrent dans les espaces marchands du Bénin, on retrouve des marques locales alliant santé et bien-être. Parmi celles, la marque « Bio MES » disponible depuis peu dans les grandes surfaces et les échoppes. Ce produit cosmétique, beaucoup apprécié des consommateurs, est disponible en plusieurs variétés. Il est fabriqué à base de légumes, fruits, plantes locales et enrichi de différentes formules telles que les gels de douche, les shampoings et l’eau javel.
Ségoun Parfaite, épouse Gbessinon, est l’artisane de ce savon. Membre fondatrice de MES, une ONG qui milite pour le bien-être des populations béninoises, la sage-femme échographiste de profession, s’est formée aux techniques de la saponification en adhérant en juillet 2018 au programme de formation Martial Oden Bella.
Pendant sa formation, Mme Gbessinon a appris, notamment la production des savons en pain, des détergents liquides et des détergents en poudre. En dehors des cours théoriques, Martial Oden Bella a aussi joué un grand rôle de motivation pendant les phases pratiques de la formation. Surtout lorsqu’elle n’arrivait pas aisément à obtenir le résultat voulu. « J’ai beaucoup apprécié cette formation à cause de la précision des données et surtout du grand accompagnement autant professionnel que psychologique dont j’ai bénéficié de l’équipe de formation. L’encadreur était très encourageant et cela m’a permis à plusieurs reprises de ne pas baisser les bras », reconnait-t-elle.
Aujourd’hui, Ségoun Parfaite parvient à arrondir ses fins de mois grâce à la commercialisation des savons de marque « Bio MES ». L’engouement est tel qu’elle compte investir dans la communication digitale afin de booster la marque sur le plan national et international ; acquérir à l’avenir une ligne de production pouvant permettre de produire à grande échelle et réaliser des économies d’échelle. Car, « n’ayant pas une ligne de production la durée de production n’est pas proportionnelle à la quantité de produits obtenus. En gros on travaille beaucoup pour avoir peu de produits », dit Ségoun Parfaite, épouse Gbessinon.
CH
0 commentaires