L’objectif principal de cette année, lors de cette conférence annuelle est de parvenir à un consensus international pour réviser à la hausse les engagements nationaux d’ici 2020. Soit dans deux ans.
La 24e conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques (COP24) aura lieu cette année à Katowice, dans le sud de la Pologne. Cette rencontre est un rendez-vous important pour la mise en œuvre de l’accord de Paris contre le réchauffement d’autant qu’il est prévu un bilan d’étape collectif des engagements climatiques nationaux.
Bien plus, l’objectif principal de cette année, lors de la COP24, est de parvenir à un consensus international pour réviser à la hausse les engagements nationaux d’ici 2020. En un mot, c’est l’année 2018 se profile comme celle de l’ambition. En effet, depuis mai 2016 et l’analyse réalisée par le secrétariat des Nations Unies des engagements pris par les États,« nous savons que nous sommes au mieux sur la trajectoire d’une limite de la hausse de la température à 3°C », affirme Véronique Rigot, Économiste et environnementaliste.
Les négociations à la COP 23 n’auront pas permis de réelles avancées sur le financement des pertes et dommages. Hormis de l’Allemagne qui s’était engagée à verser 50 millions d’euros dans le fonds d’adaptation, et 50 millions dans le fonds pour les pays les moins avancés, rejointe par la Suède et la Belgique, les pays riches sont arrivés les mains vides à Bonn, et n’ont pas formulé d’engagements significatifs.
S’agissant du soutien financier spécifique aux pertes de territoires, un dialogue avait été prévu sous l’égide de la COP mais il s’est ententé à examiner les financements existants sans rechercher d’autres sources, comme une taxe sur l’extraction des énergies fossiles.
CH et Aba Ndongo Tatiana
Pour un pays comme le Cameroun, les fonds d’adaptation et/ou d’atténuation ne serviront à rien.
Merci groupebellomarène ! Bisous